Vous avez ci-dessous un article sur l’Arbre à Pain paru dans le journal de Saint-Germain-en-Laye (n°689) le 10 juin 2016. Vous pouvez aussi télécharger/visioner l’article du journal ci-dessous.
Votre générosité défiscalisée : Au titre des œuvres d’assistance et de bienfaisance, vos dons adressés à L’Arbre à pain (par voie postale, au 5, rue d’Hennemont – 78100 Saint-Germain-en-Laye ou sur notre site dans la section Dons) vous permettent de déduire de vos impôts 75% de la somme versée jusqu’à 529 euros, et 66% au-delà de cette somme, par foyer fiscal.
L’Arbre à pain a besoin de vous
On n’a pas seulement faim l’hiver. À l’été, alors que de nombreux centres d’aide ferment leurs portes, L’Arbre à pain
continue de nourrir les plus démunis, qu’ils viennent de Saint-Germain, des 19 communes avoisinantes, ou d’associations nationales pratiquant la trêve estivale.
Fondé en 1998 par Nicole Chastre, L’Arbre à pain, a donc, à l’entrée de la belle saison, plus que jamais besoin de vous. Bernard Duchêne, son actuel président, Rozenn Cloix et Patricia Le Tanneur, vice-présidentes, et Marta de Cidrac, 1ère maire-adjointe, présidente déléguée du Centre communal d’action sociale, s’expriment sur leurs missions, sur les liens qui se créent avec ceux qu’ils aident, mais aussi sur leurs inquiétudes quant à la pérennité de l’association saint-germanoise face à l’augmentation constante du nombre de bénéficiaires.
Le Journal de Saint-Germain. –
Depuis sa création, L’Arbre à pain a toujours fonctionné grâce aux dons. Pourquoi lancer aujourd’hui plus qu’hier un appel à la générosité ?
Bernard Duchêne.–
À l’approche de l’été, de nombreux centres d’aide aux plus démunis vont fermer. L’Arbre à pain reste ouvert et accueille donc les personnes qui sont d’habitude prises en charge par d’autres établissements.
Ce phénomène n’est certes pas nouveau, mais l’augmentation de la demande de 6 à 7% chaque année et le coût des locaux, nous soucient pour sa pérennisation.
Le JSG. –
À qui s’adresse L’Arbre à pain ?
Marta de Cidrac.–
L’association distribue de la nourriture et des produits d’hygiène aux personnes en difficulté envoyées par les services sociaux de la Ville. Elle rayonne à Saint-Germain, qui compte pour 65% des bénéficiaires, et sur 19 communes voisines dépendantes du Territoire d’action sociale.
C’est pourquoi la Ville reste très attentive au fonctionnement et à la consolidation de cette structure.
Le JSG. –
L’augmentation des personnes qui vous sont adressées concerne-t-elle une nouvelle couche de la population ?
Rozenn Cloix. –
À Saint-Germain et dans les environs, plusieurs supermarchés, tels Carrefour, Simply Market, Monoprix, Carrefour
market, mais aussi le lycée horticole, les primeurs “Les Vergers de Saint-Germain” et “Les Jardins de Saint-Germain”, tout comme la boulangerie Henri-IV, nous donnent des produits.
Nous allons également deux fois par mois collecter des produits à la banque Alimentaire Paris Île-deFrance –31 tonnes l’an dernier– qui proviennent de l’Union Européenne et des industries agroalimentaires.
Nous pouvons aussi compter sur les collectes nationales du dernier week-end de novembre et du mois de juin, qui est une nouveauté, et sur l’association Dons Solidaires pour les produits d’hygiène.
Au fil des ans
Lors de sa création, en 1998, L’Arbre à pain disposait seulement d’un local de distribution de 12m². Il a pu voir le jour grâce à un legs par l’intermédiaire de la Ville, une aide de la Caisse d’Épargne et des dons.
Depuis 2008, grâce à des dons, notamment de particuliers, ce local, situé rue d’Hennemont, a été agrandi et totalise aujourd’hui 72m², avec une salle d’attente pour pouvoir recevoir dignement les bénéficiaires.
Après 11 ans de présidence, Rozenn Cloix a cédé sa place à Bernard Duchêne, élu à l’unanimité lors de l’assemblée générale du 6 avril, présent dans l’association depuis 8 ans, dont deux ans au poste de vice-président.
Marta de Cidrac. –
Les écoles de la Ville participent plusieurs fois par an aux dons pour L’Arbre à pain. Ce sont les élèves des collèges et lycées du lycée international, de Notre-Dame, Saint-Erembert, Debussy, Jeanne-d’Albret, Saint-Thomas, Saint-Augustin, Les Hauts-Grillets, qui organisent des collectes dans leur classe.
Rozenn et Bernard se rendent d’ailleurs souvent dans les établissements pour y présenter l’association. Nous avons aussi des contacts que nous espérons voir se concrétiser avec Sciences-Po Saint-Germain. Comme vous le voyez, les donateurs sont nombreux, même s’il reste un gros travail à faire dans la mutualisation des services. J’aimerais d’ailleurs créer une plateforme commune à plusieurs associations, ce qui permettrait à celles-ci d’avoir une visibilité auprès du public et d’échanger entre elles.
Bernard Duchêne. –
L’an dernier, nous avons reçu 13 000 personnes et offert 80 000 repas. Mais nous n’arrivons pas à combler tous les
besoins. De même, jusqu’à maintenant nous offrions un cadeau de Noël à chaque personne reçue. Nous ne savons pas si nous allons pouvoir continuer. Nous avons donc besoin de dons de particuliers. Ces donations peuvent être particulièrement attractives puisqu’elles sont déclarées au titre des œuvres d’assistance et de bienfaisance. À cet égard, par foyer fiscal, 75% de la somme versée jusqu’à 529 euros peuvent être déduits, et 66% au-delà de cette somme.
Le JSG. –
Vous fonctionnez sur du bénévolat. Combien de personnes œuvrent pour L’Arbre à pain ?
Rozenn Cloix. –
Il y a environ 50 bénévoles, à qui nous souhaitons rendre hommage, car ils sont passionnés par leur mission et ont un engagement très fort, vraiment exceptionnel. Ils redonnent de la dignité aux personnes démunies et créent des liens forts avec eux. J’en profite pour lancer un appel au bénévolat, car L’Arbre à pain a besoin de stagiaires pour cet été.
Et puis, les bénévoles ne se contentent pas de distribuer des paniers. Auparavant, ils sont allés s’approvisionner dans les différents lieux, ont trié et reconditionné les produits afin de proposer aux personnes une alimentation équilibrée.
Ils leur donnent même, parfois, des idées pour cuisiner !
L’arbre à pain c’est …
- 65% de bénéficiaires Saint-Germanois.
- 13 000 personnes accueillies l’an dernier.
- 80 000 repas distribués en 2015.
- 6 à 7% d’augmentation annuelle du nombre de bénéficiaires.
- 31 tonnes récoltées auprès de la Banque Alimentaire Paris Île-de-France (BAPIF).
- 18 années d’existence.
- Entre 75% et 66% de défiscalisation possible de vos dons.